« Soleil, brume, reflets : MONET, des meules de foin aux Nympheas »

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle les artistes se confrontent de nouveau à la nature. Cependant, ce n’est plus la grandeur romantique ou l’idéal classique qui dominent leur interprétation du paysage, mais plutôt les subtiles variations d’atmosphère, de lumière, de couleur.
La révolution photographique encourage les peintres à tenter des expériences pour rendre compte du passage du temps, des sensations lumineuses et colorées et des impressions climatiques.
Claude Monet se livre à ce jeu avec passion. Peignant sans cesse les mêmes lieux ou les mêmes formes à différents moments de l’année ou de la journée, il montre la richesse du procédé de répétition et la puissance du travail sur le motif.

Au milieu de tout cela, le sujet a-t-il encore vraiment de l’importance ?