Georges BRASSENS

Georges BRASSENS est né à Sète dans l’Hérault, une ville avec d’un côté la Méditerranée et son port de commerce et de l’autre l’étang de Thau avec ses parcs à huitres (huitres de Bouzigues) et ses villages de pêcheurs dominés par le Mont St Clair, la « montagne » Sétoise.
Il grandit dans un quartier populaire appelé « Révolution », tout un symbole pour l’anarchiste qu’il devint. Par-dessus tout, il affectionnait un quartier de pêcheurs appelé « La pointe courte » constitué de baraques sur la lagune de l’étang de Thau ou il aimait s’y baigner, y pêcher et plus tard y naviguer avec ses amis sur le « Gyss » son bateau. Un pointu en bois de 6,50 m avec cabine, construit en 1955 par les chantiers Aversa de Sète, il est encore aujourd’hui au contact de l’eau, amarré Quai du Bosc.
A la différence du poète Paul Valéry, sétois comme lui, ou du grand homme de théâtre Jean Vilar, tous les deux inhumés au cimetière marin dominant la mer Méditerranée et la plage de la corniche, Georges choisi pour dernière demeure le cimetière du Py, le cimetière des pauvres tourné vers l’étang de Thau. Il repose là dans le caveau familial à l’ombre d’un grand pin parasol, comme souhaité, au côté de Püpchen, compagne et muse Estonienne du poète-chanteur dans la rangée 9 de l’allée A. Le caveau est tourné vers l’espace Brassens, le musée qui lui est consacré de l’autre côté du boulevard où est exposé son premier bateau « Le sauve-qui-peut ».
On lui a consacré plus de 50 thèses, on le chante encore dans le monde entier : Japon, Russie, Amérique du nord, Italie, Espagne etc…Il est traduit dans une vingtaine de langues et entre 1953 et 1981 il a vendu plus de 20 millions d’albums.
L’écrivain René Fallet dira de lui : « La voix de ce gars est une chose rare qui perce tous les coassements de toutes les grenouilles du disque et d’ailleurs. Une voix en forme de drapeau noir, de robe qui sèche au soleil, de coup de poing sur le képi, une voix qui va aux fraises, à la bagarre et à la chasse aux papillons ».